Le Salon du Livre de Paris / 5

En ce dernier jour du Salon du Livre de Paris, j’ai jeté mon dévolu sur la présentation du tout nouveau concept de « Géoculture »,  qui se déroulait à 11h à l’Espace dédié au Centre National du Livre. C’est Christian Ryo, directeur de « Livre et Lecture en Bretagne » qui orchestrait ce débat où nous avons appris que la Géoculture, est un service numérique interactif, gratuit, reposant sur le principe de la géo-localisation.

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Ce passionnant projet vise à dresser une cartographie sensible des territoires, en présentant « la France vue par les écrivains ». Il a été initié dans le Limousin et déjà 9 régions se sont mobilisées pour développer et enrichir cette base de données littéraires et  numériques,  dessinée par le grand public et les professionnels du livre. Il est justement intéressant de voir que tous, ont vocation à devenir des « géoculteurs » actifs : les bibliothécaires, les  libraires, des journalistes de presse régionale, les enseignants…

L’idée étant bien sûr de promouvoir le patrimoine culturel et littéraire des régions, en créant des liens et en favorisant les échanges entre elles, et de valoriser le territoire des régions via le tourisme culturel.

Déjà en ligne, cela constitue un magnifique outil pédagogique à la fois pour les enseignants, les chercheurs ainsi qu’une source d’informations pour les visiteurs et touristes.  La Géoculture,  il fallait y penser ! C’est fait !

Puis, j’ai marqué un arrêt à l’espace consacré aux acteurs du livre, basés en Normandie où dans quelques temps, mes pas me mèneront ( A Neuville-les-Dieppe précisément ) je vous en parlerai bientôt !
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Vincent Rougier est un artiste protéiforme. Indifférent aux courants qui agitent le monde de la poésie, il propose des petits livres artisanaux, qui sont le fruit d’une longue patience et d’un travail manuel très soigné jusqu’au moindre détail : choix des papiers et de l’impression, qualité des accompagnements graphiques et surtout assemblage des recueils par couture à la machine, ce qui est la marque de fabrique de la maison.

L’artiste propose trois collections, dont « Ficelle blanche » où il associe un poète et un peintre. Le tirage ne dépasse jamais 500 exemplaires et le lecteur a droit à chaque fois à une petite surprise avec une enveloppe originale ou un timbre d’artiste.
Il est possible de contacter Vincent Rougier à Soligny-la-Trappe ou sur http://www.rougier-atelier.com

Mon dernier clin d’oeil va à un  collectif de six éditeurs qui se sont regroupés autour du thème du voyage, occasion de vous donner rendez-vous aux Etonnants Voyageurs de Saint-Malo.

photo-2Il s’agit de l’union des éditeurs  de voyage indépendants qui proposent 800 titres couvrant toute la planète : des récits de voyage, des carnets, des explorations passées et contemporaines… tout sauf des guides !

A bientôt et bonnes lectures à tous !

Et n’oubliez pas …

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A propos Gwenaëlle Abolivier

Gwenaëlle Abolivier est Journaliste et écrivaine, En 2022 et 2023, directrice artistique et littéraire, autrice associée à la Maison Julien Gracq. Elle est aussi une voix de France Inter. Formée à l’école de Claude Villers, elle parcourt le monde pendant 20 ans en tant que reporter pour les ondes de France Inter, France Culture et RFI. Elle intervient également sur les ondes de la RTS (Radio Télévision Suisse francophone ). Aujourd'hui, elle privilégie l'écriture littéraire et participe également à des revues comme ArMen et Latitude mer. Son écriture littéraire puise ses racines dans le voyage au long-cours et les horizons du monde entier. Elle est l’autrice de récits de voyages et d’anthologies, de textes poétiques et de scénarii ainsi que des livres illustrés pour la jeunesse. Elle anime des ateliers d'écriture littéraire et radiophonique. En 2015, elle séjourne trois mois d’hiver dans le sémaphore d’Ouessant où elle écrit Tu m’avais dit Ouessant qui parait en octobre 2019 aux éditions "Le Mot et le Reste», puis en juin 2021 chez Pocket. Ce récit maritime obtient le Prix Bravo Zulu, 2020. En avril 2022, parait L'invention des dimanches, Editions du Rouergue, illustré par Marie Détrée, peintre officiel de la Marine. En janvier 2022, paraît Marche en plein ciel ( Le Mot et le Reste ) un récit où elle raconte sa traversée à pied des Cévennes dans les pas de R.L. Stevenson. En avril 2023, parait La forme du fleuve ( Le Mot et le Reste ) un récit, dans le sillage de Julien Gracq, qui raconte une immersion en bord de Loire et sur les îles de sable. En novembre 2023, parait Ella Maillart, l'intrépide femme du globe ( Paulsen ) qui est un portrait illustré de la grande voyageuse et photographe. A l'été 2021, Gwenaëlle Abolivier réside à la Maison Julien Gracq, à Saint-Florent-le-Vieil. En octobre 2021, parait La Fiancée un roman-graphique illustré par Eddy Vaccaro ( éditions Soleil/ collection Noctambule ) Gwenaëlle Abolivier est l’autrice de : *Lettres océanes (Glénat, 2010) *Alexandra David-Néel, une exploratrice sur le toit du monde ( À dos d’âne, 2012) *De Saint-Malo ( Les petites Allées, 2013 ) *Ouessant et quelques éclats de phare ( Les petites Allées, 2018) *Ecrire d’amour à 20 ans ( A dos d’âne, 2014 ) *Le timbre de l’amitié, lettres de jeunesse ( A dos d’âne, 2015) *Tendre est l’écrit ( A dos d’âne, 2016 ) *Vertige du Transsibérien ( Naïve, avril 2015 ) *Te souviens-tu de Wei ? illustré par Zaü ( Hongfei, 2016 ) *Qui a vu Monsieur Corbu ? ( Editions Bernard Chauveau, 2016) *Tu m'avais dit Ouessant ( Le Mot et le Reste, 2019 ) *La Fiancée, (Soleil/Noctambule, 2021) * Marche en plein ciel ( Le Mot et le Reste, 2022) *L'invention des dimanches, (Editions du Rouergue, 2022) *La Forme du fleuve, ( Le Mot et le Reste, 2023) *Ella Maillart, l'intrépide femme du globe ( Paulsen, 2023)
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4 commentaires pour Le Salon du Livre de Paris / 5

  1. Delaunay dit :

    C’est un plaisir de vous suivre.
    Coeurs D’ANJOU

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  2. Anne Bihan dit :

    Merci pour ce voyage au salon du livre qui nous conduit là où bien des médias ne s’aventurent pas… me voici partie pour devenir accroc de ce blog Gwenaëlle. Que tous les vents d’Océanie et de Bretagne te soient favorables pour les temps qui viennent.

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  3. Ping : Anaïs ou les Gravières pour illustrer Poitiers sur « La France vue par les écrivains  | «Lionel-Édouard Martin

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