C’est rare un homme aussi adorable et généreux que Pierre Barouh, aussi passionnant et curieux de l’autre. J’étais venue le rencontrer chez lui pour qu’il me parle, avec Atsuko sa femme, du Japon. Il m’avait raconté sa fascination pour ce pays, l’esthétique des paysages et des temples, et puis ses amis artistes : musiciens et sculpteurs. Au fil de la conversation, Pierre Barouh m’avait dit comment sa vie avait basculé le jour où il a entendu une chanson écrite par Jacques Prévert , celle des Visiteurs du soir, un film que j’adore et qui parlait bien évidemment au troubadour qu’il était.
» Démons et merveilles, vents et marées,
au loin déjà la mer s’est retirée »
On savait Pierre Barouh découvreur et passeur de talents, mais aussi artiste globe-trotteur qui a voyagé toute sa vie, guitare sur l’épaule, sur tous les continents pour témoigner du monde qui l’entourait. Vaste monde à la mesure de son grand coeur. Salut Pierre, poète sensible et nomade dans l’âme, toi le fils d’immigrés arrivés à Paris peu avant la Seconde Guerre mondiale. Pierre Barouh un visage à jamais souriant et des gestes si chaleureux et amicaux. Merci !
Cha ba da ba da, forever.
Partir en vacances et revenir sans Pierre Baroud avec le brouillard… Le soleil reviendra un jour?
Regarde « Saravah » si tu ne l’as pas déjà fait. Bonne année à toi ,ma Gwenita.
Phil
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