Quelle belle idée d’aller sur les traces d’Alexandre Calder qui, en 1953, s’installe avec Louisa, sa femme, en Touraine.Tout est là dans cette vallée, celle du Lys de Balzac… La sensualité des paysages, les parfums de la campagne, le vin, le contact avec les habitants des lieux et ses amis qui viennent de Paris ou d’ailleurs : Jane Fonda, Arthur Miller, Jean Prouvé… L’espace et l’horizon sont ceux recherchés par le poète-ingénieur-artiste-mécanicien pour bâtir les maisons-ateliers où il va imaginer et concevoir ses fantastiques stabiles. La maison est notre premier univers, comme le disait Gaston Bachelard.
On se souvient des mobiles de Calder : l’Araignée rouge visible à la Défense qui est la plus grande oeuvre commandée par la France ou L’Homme, grand mobile commandé en1967 par la ville de Montréal.
Le récit de Géraldine Jeffroy est passionnant car si personnel. L’autrice restitue avec beaucoup précision et de tendresse le tempérament joyeux, mais aussi caustique de l’artiste génial, rêveur, généreux qui avait su garder, tout au long de sa vie, un pied dans l’enfance. Très inspirant !
Imaginer Calder de Géraldine Jeffroy, Arléa, collection 1er/mille
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